ATTITUDES


 


Le dojang :


C'est un endroit particulier, pour le pratiquant.

Vous devez le respectez, pour la simple et bonne raison que ce qui va vous être enseigné est issue en règle générale de plusieurs centaines d'années d'histoire. Toutes les techniques ont traversée des guerres civiles et nationales pour vous être enseignées sous leurs formes actuelles. Elles sont toutes entachées du sang de ceux qui les ont subies, et c'est à ce titre, que le lieu ou ont vous les enseignes doit être respecté. L'accès au dojang se fait en tenue d'entraînement (dobok), pieds nus. Le pratiquant en tenue doit saluer le dojang lorsqu'il y entre ou qu'il en sort.


L'instructeur (kiosanim) :


Bien sûr, c'est d'abord un être humain, avec ses qualités et ses défauts, mais c'est aussi le gardien de techniques (ancestrales ou non), qui vont vous permettre de n'être plus une victime ou un témoin, mais un acteur à part entière, des situations difficiles de votre vie.

Au cours de votre pratique, vous serez amené à devenir, tout d'abord assistant de l'intructeur (une étape qui va vous servir à entrevoir l'aspect pédagogique et relationnel de votre art) puis instucteur.


Connaître ses limites :


Pour éviter un combat (ou pour l'entamer), il faut avant toutes choses savoir à quel moment on est en danger. Imaginez-vous entouré de ce que j'appellerais un "Espace Vital". Vous pouvez le délimiter en observant vos propres réactions face à une personne inconnue. Laissez la approcher, et déterminez à quel moment vous vous sentez mal à l'aise...là...vous ressentez cette petite gêne ? Et bien, c'est le rayon a l'intérieur duquel vous vous sentirez agressé. Malheureusement cet EV n'est pas le même pour tout le monde. Deux humains de cultures différentes auront deux réactions différentes, par exemple si l'un commence à stresser lorsqu'un autre s'approche à moins d'un mètre (environ) pendant une conversation, l'autre, s'approchera d'avantage. Il se peut même que le contact au cours de cette conversation repousse l'un, alors que l'autre en aura besoin pour s'exprimer.


Le partenaire


LE PARTENAIRE N'EST PAS UN SAC DE FRAPPE


Vous êtes débutant ?

En technique, ne foncez pas, vérifiez vos positions, faites rigoureusement ce que demande votre instructeur. Vous ne gagnerez rien à vouloir franchir les étapes trop rapidement. La personne face à vous vous corrigera, et vous ferez de même, ainsi vous évoluerez et approfondirez les techniques apprises.


Vous êtes un pratiquant de niveau avancé ?

Alors ne transformez pas votre partenaire en un faire valoir. Oui effectivement, vous êtes techniquement plus fort, mais faites preuve de pédagogie en lui signifiant ses erreurs (c'est aussi votre rôle). Tentez de trouver comment il pourrait assimiler plus facilement ce qu'essaie de lui apprendre votre instucteur.

Selon votre niveau, vous devrez vous adapter à votre adversaire de tel façon qu'il retienne quelque chose de vos entrainement (par exemple que vous êtes un bon pédagogue, et pas seulement que vous êtes plus fort que lui).


Ce genre de situations voient parfois le jour lorsqu'un pratiquant obtient sa ceinture noire (ce grade intermédiaire après lequel vous commencez réellement à apprendre). Tout simplement parce qu'il va se sentir obligé de montrer qu'il vaut le grade qu'on lui a octroyé. Etre mis à terre par un débutant n'est pas un déshonneur, mais une preuve que vous avez su le laisser travailler jusqu'au bout sa technique.